- Le
process de séchage avec une tour d'atomisation, suivie
généralement d'un séchage avec lit fluidisé fonctionne
globalement de la manière suivante:
- Injection en pulvérisation d'un concentré liquide du produit
à sécher.
- Injection dans le même temps d'un débit d'air de séchage à
une certaine température, fonction du produit à sécher (de 150
à 250°C par ex.)
- Récupération en partie basse d'une poudre du produit séché.
- Complément de séchage sur un lit fluidisé par un nouveau
débit venant extraire le solde d'humidité restant dans la
poudre.
Dans l'exemple ci dessus, on envoie 35000 m3/h d'air à une
certaine température, pour "atomiser" le liquide en
poudre. Ensuite via généralement une vanne rotative, le produit
est envoyé sur un lit fluidisé alimenté par de l'air chaud
pour complèter le séchage, puis enfin de l'air froid en fin de
séchage pour refroidir le produit.
Nous allons voir l'intérêt de traiter l'air atmosphérique
avant de le chauffer par quelques exemples chiffrés tirés
d'expériences et d'applications industrielles, car hormis en
périodes froides, en hiver généralement, où le poids d'eau
contenu dans l'air est faible, on constate des variations de
production parfois importantes et/ou de qualité du produit fini
dûes essentiellement à la forte concentration en vapeur d'eau
de l'air de séchage.
Habituellement pour remédier à ces inconvénients, l'industriel
est obligé de recourir à une augmentation de la température de
séchage d'où augmentation également de la consommation
d'énergie. Mais dans des cas exceptionnels suivant des
conditions hygrométriques importantes tels qu' orages, fortes
dépressions, etc..., cette méthode s'avère insuffisante et la
production doit être stoppée, soit par manque de puissance
disponible, soit par coût de production jugé prohibitif, soit
par qualité minimum du produit impossible à atteindre.
De plus certains produits plus sensibles, n'acceptent pas des
températures de séchage plus élevées. Il est nécessaire
d'utiliser des techniques complémentaires pour produire dans de
meilleures conditions et supprimer les variations tant en
quantité qu'en qualité, qui sont dûes essentiellement à
l'hygrométrie de l'air.
Nous allons analayser la rentabilité du traitement d'un système
existant avec les évolutions sur des diagrammes de l'air humide.
- Conditions normales de fonctionnement
- Conditions de fonctionnement avec prétraitement de
l'air de séchage et élévation de la température de séchage
- Conditions de fonctionnement avec prétraitement de
l'air de séchage et conservation des températures de séchage
Choix Exemples Suite Tour Ato N°2
Copyright © 1999 -2011_ Guy BUISARD